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EUROPE / MÉDITERRANÉE / GRECE Les batailles d'Alexandre |
L'infanterie macédonienne Les machines de guerre Bataille du Granique Bataille d'Issos Bataille d'Arbeles ou Gaugameles Bataille d'Hydaspes |
Période qui s'étend des campagnes d'Alexandre à la conquête des Grecs par les Romains (- 320 - 146).
Chronologie
- 334 Bataille du Granique. Il bat les satrapes d'Asie mineure
- 333 Bataille d'Issos. Il défait Darius III et refuse ses conditions de paix
- 331 Bataille d'Arbeles ( Gaugameles ) Darius arrive à s'échapper
- 326 Alexandre défait et capture le roi Indien
Porus,
sur le fleuve Hydaspes (Jhelum)
Le commandement macédonien.
Contrairement à la règle générale de l'époque, le roi commande normalement l'armée à la bataille, et y participe. Toutefois le système macédonien donne une assez large part d'initiative aux subordonnés immédiats. Ceux-ci sont choisis pour leur intelligence à agir et leur capacité de décision pendant le déroulement de la bataille. |
L'infanterie
macédonienne
La phalange Le mot " phalange " dans le sens que lui donne les historiens modernes, s'applique souvent à la phalange macédonienne en particulier. Ce dispositif montre des différences significatives vis à vis des formations de combat employées auparavant par les Grecs. la profondeur, 8 rangs puis 16 ne s'inspire pas du modèle thébain : désormais les hommes agissent plus par leur armement que par la poussée de leur masse. Et chose absolument nouvelle, la phalange macédonienne sait manoeuvrer. Lorsque la phalange macédonienne fait mouvement en ordre dispersé, elle est plus mobile. La bonne exécution de ces manoeuvres a exigé, pour la première fois dans l'histoire, un entraînement très poussé mais aussi par un encadrement pléthorique. Chaque file est conduite par un LOGACHOS (chef de file) tandis que son second l'OURAGOS (serre-file) commande l'arrière. L'HEMILOCHITES est responsable d'une demi file, l'ENOMOTARQUE d'un quart de file. Sur le front de l'unité la chaîne de commandement s'établit ainsi 2 files sont conduites par un DILOCHITES, 4 par un TETRARQUE, 8 par un TAXIARQUE et 16 par le SYNTAGMARQUE. Cinq autres personnes viennent ensuite, derrière le dispositif en carré : un Héraut, un signaleur, un trompette, un EXTRA-OURAGOS dont la mission est de rameuter les traînards et un adjoint au commandant. Pourtant, la formation présente un défaut : tous les gradés de rang supérieur, sauf deux sont au premier rang; leur mort en plein combat, plus particulièrement celle du chef du syntagme, peut engendrer un désordre fatal si son adjoint, placé à l'arrière, ne peut le remplacer rapidement. Les syntagmes peuvent se former en ligne continue, en échelons refusés, en croissant en ou en V inversé... |
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Le gastraphetes ou arbalète primitive
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A l’origine, cet engin est un arc d’une puissance extrême, où la tension de la corde est assurée par un mécanisme spécial. Les trois éléments essentiels sont l’arc proprement dit, un arbrier à cliquets et un chariot muni d’un mécanisme de détente. Elle est inventée vers - 400 à Syracuse, sous le règne de Dionysios Pour bander le Gastraphetes, il faut tirer le chariot vers soi et engager la corde de l’arc dans une gâche clavetée. L'arme se place sur une base solide ou sur la surface du sol, puis l’utilisateur s’appuie sur l’arbrier, prend les poignées et emploie son propre poids à faire glisser le chariot, un cliquet à la fois, jusqu'à ce que la corde soit bien tendue. Il place alors un carreau dans la rainure creusée sur le chariot, vise, et tire en amenant vers lui la barre de détente. Ce mouvement fait pivoter la gâche clavetée vers le haut et libère donc la corde. L’usage de la force mécanique permet d‘employer un arc très performant (où la force va de 68 à 90 kg, alors que sur l’arc manuel le maximum va de 18 à 27 kg. |
L'Oxybeles
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Une capacité de propulsion encore plus élevée s’obtient en tordant légèrement les deux écheveaux, les deux «ressorts» de tendons qui, à l’étape suivante sont placés à l’intérieur du cadre. Les cordes sont tirées sur un cadre spécial avant leur insertion, la tension et la mise au point finale s’effectuant au moyen des «clefs» placées au sommet et à la base. Les engins de ce type portent le non
générique de «Katapeltes»,
littéralement « perceurs de boucliers» parce que
leurs projectiles pénètrent le bouclier et l’armure
d’un soldat à des portées dépassant les 400
mètres.
Ces machines projettent des roches d’un poids variant de 4,5 kg à 82 kg. Toutes montrent un aspect semblables, elles ne différent que dans leurs dimensions, lesquelles se calculent suivant un formule mathématique complexe fondée sur le diamètre du « ressort ». Les engins les plus gros amenés à une portée d’environ 1 700 mètres peuvent décoiffer une muraille de ses créneaux. Les munitions : Carreaux et traits varient selon la taille de l’engin lanceur. Les projectiles portent ou non un empennage. Le «calibre» le plus répandu se situe aux alentours de 68 cm. Les dessins des pointes sont également très variables. Les roches pour balistes se façonnent soigneusement pour leur donner un forme sphérique, on les rassemble dans des dépôts de munitions dont plusieurs ont été mis à jour. Les soldats usent d’un expédient assez ingénieux en cas d’urgence : ils enveloppent des pierres non taillées dans une couche d’argile, assez malléables donc pour prendre très vite la silhouette la plus favorable au point de vue balistique, sans bien sûr causer autant de dégâts à l’arrivée qu’un projectile homogène. |
- La bataille du Granique
- 334
:
On résout de se porter sur les bords du Granique, cours d'eau d'une très faible importance, toujours guéable, excepté après les grandes pluies qui le transforment en torrent, mais dont la rive droite assez escarpée offre un obstacle sérieux à l'attaque. En Anatolie, Alexandre s'arrête d'abord à Troie, où il accomplit plusieurs rituels religieux - façon, sans doute, de s'identifier aux héros de l'Iliade. Alexandre qui, depuis son débarquement, se fait précéder d'une avant-garde de troupes légères, est bientôt averti par ses coureurs de la position choisie par Arsitès. Il marche droit sur le Granique (aujourd'hui Kocabas) sur quatre colonnes : celles du centre comprenant les hypaspistes et les taxeis d'hoplites, celles des flancs, la cavalerie lourde soutenue par la cavalerie légère et les archers. Arrivé à proximité de son adversaire, le roi de Macédoine examine la position. Il voit que la cavalerie perse est développée sur le bord du Granique qu'elle ne peut se défendre que passivement, que l'infanterie se trouve au contraire placée plus loin en arrière et couverte par les troupes à cheval. Alexandre résout d'opérer par sa droite, de pousser vigoureusement l'attaque sur l'aile gauche, là où il voit réunis les plus grands personnages ennemis, d'appuyer ce mouvement par le reste de sa ligne en échelons et de refouler la cavalerie sur l'infanterie, avec ses phalangites soutenus par ses escadrons. Mais il est important, pour la suite de ce plan, de ne pas se laisser déborder. On se règle sur la colonne de droite qui prend sa direction vers la gauche d'Aristès ; les autres marchent à leur distance de déploiement et se reforment en bataille par un double mouvement rectangulaire. La ligne étant établie, Alexandre ordonne d'attaquer par divisions successives, l'avant-garde formant la partie avancée ; les autres troupes s'éloignant de plus en plus de l'adversaire jusqu'à l'aile opposée commandée par Parménion. Mais l'encaissement des rives, la position dominante des Perses, l'effet meurtrier des flèches rendent l'action de l'avant-garde infructueuse ; elle doit reculer. Alors Alexandre se précipite dans la rivière à la tête de sa cavalerie lourde, les Grecs le suivent en criant : "Ennualios ! Ennualios !" qui est un autre nom pour le dieu de la guerre, Ares ; soutenue à droite par les archers, à gauche, par la cavalerie légère, tandis que les troupes refoulées, obliquant à droite, cherchent à tourner complètement la ligne d'Aristès. " Si tu te trouves en guerre, arrange toi pour que le soleil et le vent soient avec toi et non contre toi. " Alexandre le Grand. Il y a en ce point une grande mêlée ; les Perses ont pour eux l'avantage de la position, les Macédoniens, la supériorité de l'armement. De plus, Alexandre a attendu l'après-midi pour combattre, ainsi les Perses sont éblouis par le soleil qui se trouve désormais en face d'eux, distinguant mal leurs adversaires, ils perdent l'avantage de la position qu'ils maintenaient ; les Macédoniens triomphent, forcent la ligne et facilitent ainsi l'attaque des parties collatérales, composées du reste des troupes moins belliqueuses. Parménion, pendant la lutte, reprend sa marche en avant, il arrive à hauteur d'Alexandre et le front est reformé. L'infanterie gréco-asiatique, qui n'a pas encore pris part au combat, se voit alors livrée de face aux attaques du centre macédonien, dont l'effectif dépasse le sien, et de flanc, aux efforts combinés de la cavalerie d'Alexandre et de Parménion. Elle est taillée en pièces presque sur place après une résistance désespérée. Cette dernière propose de se rendre, mais comme la plupart de ces fantassins sont des mercenaires grecs, Alexandre refuse et il les fait mettre à mort en tant que traîtres. D'après Diodore, les Perses perdent 2 000 cavaliers et 10 000 fantassins. Le chiffre des cavaliers tués est relativement faible, mais un grand nombre de chefs tombent sous les coups des compagnons d'Alexandre. De plus, la destruction totale du corps d'hoplites amène la ruine de l'infanterie de Darius. Les pertes du côté d'Alexandre sont peu considérables. On hésite à ajouter foi aux récits des historiens anciens qui ne mentionnent que 85 cavaliers et 60 phalangistes tués à l'attaque d'une position qui, selon eux, fut vaillamment défendue. La bataille du Granique se réduit donc à un passage de rivière opéré par des troupes légères avec une aile renforcée et dans un ordre oblique ; la marche en diagonale avant l'abordée se transforme en une attaque en échelon exécutée par taxeis, dès que la droite a déboîté suffisamment pour n'avoir plus à redouter une attaque de flanc. Toutes les chances de la victoire résident alors dans le succès du combat qu'Alexandre livrait avec sa cavalerie lourde soutenue par sa cavalerie légère et les archers. La grande faute des Perses réside dans le mauvais ordre de bataille adopté. La cavalerie est condamnée à l'immobilité, percée en un point et débordée, elle est forcée à la retraite, compromettant la deuxième ligne trop rapprochée, y jetant ainsi le désordre, devenant eux-mêmes la cause de leur propre désastre. Se livrant ainsi sans défense aux mouvements combinés de la phalange et des îles macédoniennes. Il emporte donc la victoire du Granique
sur une armée perse mal
organisée, incapable de coordonner les actions de la cavalerie
et de l'infanterie. Plan de la bataille du Granique
: Légende de la bataille du Granique : ¤ Cavalerie lourde : M : Cavalerie macédonienne C : Cavalerie confédéré T : Cavalerie thessalienne ¤ Cavalerie légère : s : sarissophores p : péoniens t : thraces ¤ Infanterie de ligne : H : hypaspistes
¤ Infanterie légère : i : infanterie légère
¤ Couleurs : En noir : Phase 1 : Déploiement En violet : Phase 2 : Attaque contre la cavalerie perse. En rouge : Phase 3 :
Attaque contre
l'infanterie perse. Effectifs
La bataille d'Issos
- 333 : Alexandre veut s'appuyer à la mer et porter sa plus grande masse de cavalerie sur sa droite ; mais les dispositions prises par Darius le forcent à modifier ses idées. Le roi de Perse, resserré dans un fort petit espace, a formé son armée sur plusieurs lignes en arrière de Pinaros, tandis qu'il en fait surveiller la rive gauche par un gros détachement mixte, composé, dit-on, de 30 000 cavaliers et de 20 000 fantassins. Il veut également arrêter les progrès d'Alexandre lancé dans la montagne au delà des sources de ce cours d'eau. Mais avant l'action, Darius rappelle le corps de la rive gauche et dirige vers la droite, en face de Parménion, les escadrons qui en font partie. Aussitôt que la retraite du détachement perse permet à Alexandre de se rendre un compte exact des dispositions de son adversaire, il ordonne aux îles thessaliennes de changer de place en se dérobant en arrière de la ligne et de contrebalancer, autant qu'il est possible, la masse de cavalerie qui menace Parménion. Il mêle des détachements d'infanterie légère à sa cavalerie de droite, couvre tout son front d'archers, enfin il oppose des troupes légères à celles que Darius a envoyées dans l'Amanus. Ces dernières, malgré leur nombre sont aisément repoussées, et Alexandre les ayant fait suivre assez loin pour n'avoir plus d'inquiétude à concevoir de leur part, rappelle une partie des troupes qu'il leur a opposées, afin de prolonger sa ligne de bataille et de rendre son front égal à celui de l'ennemi. Le dispositif macédonien contient donc deux parties distinctes : la ligne principale parallèle au ruisseau, et le corps flanquant dans la montagne ; en tout 28 000 hommes environ. Alexandre s'avance à pas très lents vers le Pinaros. Cette lenteur est calculée. Il peut ainsi gagner du terrain sans rompre son ordonnance, et puis, il espère attirer Darius au-delà du cours d'eau dont une partie de la rive droite avait été retranchée. Mais le roi reste immobile. Alors Alexandre, arrivé à portée de trait, ne donne pas à ses lignes le temps de préluder au combat ; il se précipite avec sa cavalerie lourde, soutenue par la cavalerie légère, et une partie des hypaspistes, sur les Cardaques (ou hoplites asiatiques) qui forment la gauche ennemie. Effrayés par la violence et la brusquerie de cette attaque, les Cardaques résistent à peine et lâchent pied, vigoureusement poursuivis par toute la droite macédonienne qui, dès qu'elle a conquis le terrain suffisant, effectue un changement de direction vers la gauche de manière à former un crochet avec la ligne des taxeis. Darius, qui se trouve sur un char au centre de son armée, s'aperçoit du mouvement de retraite de sa gauche et de la marche oblique des Macédoniens vers lui. Pris de terreur, il s'enfuit aussi vite qu'il le peut à travers ses lignes accumulées, entraînant avec lui tous ceux qui l'accompagnent, et ceux qui, assistant de loin à sa fuite, jugent qu'il n'y a plus lieu de défendre une position que le chef lui-même abandonne. Le désordre est donc à son comble en arrière de la première ligne, là où du reste se trouvent les plus mauvaises troupes. Il n'en est pas de même sur tout le front. Alexandre a opéré son mouvement avec les troupes légères de la droite et une partie des hypaspistes. Le reste de la ligne ne peut sans doute se lier à cet échelon à cause de l'impétuosité de l'attaque. Aussi le centre et la droite de Parménion se voient ils vigoureusement chargés par la plupart des hoplites grecs de la première ligne. Le combat est opiniâtre et faillit tourner au désavantage des Macédoniens ; mais il est rétabli par l'arrivée d'Alexandre. Les Grecs entourés se frayent énergiquement un passage au travers de leurs ennemis et se dirigent vers la Phénicie. Les Macédoniens ont autre chose à faire que de les poursuivre, ils les laissent se retirer. Les auteurs anciens parlent aussi d'un combat de cavaliers vers la mer, mais il dura peu. La défaite des Perses achevée, Alexandre commence une vigoureuse poursuite. Le massacre des fugitifs est considérable dans cette étroite bande de terre qu'il faut remonter pour atteindre les Pyles Ciliciennes et que coupent encore des ravins et des torrents. Cette immense multitude débandée, ne trouvant aucun dégagement, est égorgée comme un vil troupeau, laissant 10 000 cavaliers et 100 000 fantassins sur le terrain. Les Macédoniens perdent environ 300 fantassins et 150 cavaliers, on peut rajouter 4 000 blessés. Darius ne peut réunir, loin du champ bataille, que 4 000 hommes avec lesquels il se hâte de gagner Thapsaque, puis il repasse l'Euphrate. La cause principale de la perte de la bataille d'Issos est l'impéritie de Darius... Puisqu'il avait négligé les défenses de la Cilicie, il devait rester en plaine, là où son immense cavalerie pouvait manœuvrer à l'aise ; mais il s'engagea au contraire dans un étroit défilé et dans une sorte de boyau où le nombre même de ses troupes devait être la cause principale de ses désastres. Toutefois, si en même temps qu'il occupait par sa marche sur les Pyles Ciliciennes la ligne de communication d'Alexandre, il avait combiné ce mouvement, (et ses effectif le permettaient) avec une puissante diversion sur les Pyles Syriennes, il aurait pu anéantir l'armée macédonienne engagée, à proximité de l'ennemi, dans des passes inextricables dont elle ne commandait pas les débouchés. La seule disposition de Darius que l'on puisse louer, est le commencement de la diversion contre l'aile droite. Le corps de front pouvait à lui seul compromettre l'existence de l'armée ennemie, s'il avait été posté à la sortie des Pyles Maritimes. En revanche, toutes les dispositions d'Alexandre sont bien prises dès qu'il a réoccupé le dernier défilé. La marche de ses taxeis s'adapte au terrain, sa ligne de bataille, couverte de front et de flanc, est sagement conduite ; la vigueur avec laquelle il pousse sa droite prouve qu'il avait une connaissance exacte de la valeur de ses adversaires. Toutefois la précipitation est trop grande, puisque le centre se désunit. Du reste, avec les mœurs du temps, on peut affirmer que les dispositions les plus habiles des Perses eussent été contrebalancées par le funeste exemple donné par le roi. Aucune victoire ne fut plus complète et n'eut, dans la suite, des conséquences politiques plus étendues que celles d'Issos. Non seulement l'armée perse fut détruite et dispersée, mais l'éclat du nom d'Alexandre fut rehaussé de tout le mépris qu'entraînait avec elle la pusillanimité de Darius. Pour commémorer sa victoire, il fonde une des nombreuses villes nommées Alexandrie (aujourd'hui Iskenderum). Stupéfié par l'ampleur de sa défaite, Darius offre de négocier, mais Alexandre exige sa soumission en préalable à tout pourparler. |
Effectifs
Macédoniens | Perses | |||
Infanterie | Infanterie | |||
Hoplites (5 taxeis) | 12 000 | Hoplites grecs mercenaires | 8 / 10 000 | |
Hypaspistes | 3 000 | Cardaces mercenaires | 20 000 | |
Alliés grecs | 7 000 | |||
Infanterie légère Thrace | 6 000 | Infanterie légère | 12 / 15 000 | |
Infanterie légère Illyrie | 1 000 | levée en masse dans les tribus | 50 000 | |
Infanterie légère Crète | 1 000 | |||
Mercenaires | 5 000 | |||
Total de l'infanterie | 35 000 h | Total de l'infanterie | 470 000 h !!! | |
Cavalerie | Cavalerie | |||
Compagnons | 2 100 | Nobles | 20 000 | |
Thessalie | 2 100 | Cavalerie | 8 / 10 000 | |
Alliés grecs | 750 | |||
Prodomoi | 600 | |||
Péonie | 300 | |||
Total de la cavalerie | 5 850 | Total de la cavalerie | 28 / 30 000 | |
Total | 40 850 | Total | 500 000 !!! | |
Pertes | Pertes | |||
fantassins | 60 | fantassins | 100 000 !!! | |
cavaliers | 85 | cavaliers | 10 000 | |
Total | 145 | Total | 110 000 |
Les chiffres donnés concernant l'armée perse sont
sujets
à caution. Ceci étant dû au peu d'informations
disponibles.
Arbeles ou Gaugameles -
331 :
Darius fait préparer le terrain pour employer au mieux sa cavalerie et enlever les cailloux pour mieux utiliser sa charrerie. Alexandre prend la formation oblique (refusée à gauche) et glisse en diagonale pour quitter entièrement l'espace dégagé. Bessus cherche à le déborder pendant ce mouvement.
Escarmouche : la droite macédonienne cède du terrain devant la cavalerie lourde, les hommes d'Ariston rétablissent le front
Les chars chargent mais sont contenus par l'infanterie légère. Quelques uns passent au travers de la phalange mais se font détruire par les valets d'armée derrière les troupes de combattants. Les compagnons attaquent le point faible résultant de la manœuvre de Bessus, qui étend trop sa ligne sur la gauche : la phalange charge de front et le centre s'effondre. Bessus ne progresse plus.
Mazares lance toute sa cavalerie contre
Parménion. Deux unités
de la phalange perdent le contact avec le gros et une partie de la
cavalerie
perse, passant la brèche, attaque le train des équipages.
A leur tour, ces cavaliers subissent l'attaque des réserves
macédoniennes.
Pour aider Parménion, Alexandre fait une conversion à
gauche dans
le but d'enrouler le flanc de Mazares. Très durs combats contre
les Parthes et les Hyrcaniens ; 60 compagnons sont tués ;
nombreux
blessés. Avec l'aide des Thessaliens, Alexandre triomphe.
Effectifs
Macédoniens | Perses | ||||
Infanterie | Infanterie | ||||
Phalange | 12 000 | Garde Royale | 2 000 | ||
Hypaspistes | 3 000 | Mercenaires grecs | 2 000 | ||
Alliés grecs | 7 000 | ||||
Mercenaires grecs | 8 500 | ||||
Infanterie légère | Infanterie légère | ||||
Thrace | 6 000 | Mardes | 2 000 | ||
Illyrie | 1 000 | Levée paysanne | 50 000 | ||
Crète | 1 000 | ||||
Agriana | 1 000 | ||||
Total de l'infanterie | 39 500 | Total de l'infanterie | 56 000 | ||
Cavalerie | Cavalerie | ||||
Compagnons | 2 100 | Perses | 1 000 | ||
Thessalie | 2 100 | Garde Royale | 2 000 | ||
Alliés grecs | 750 | Inde | 1 000 | ||
Prodomoi | 600 | Carie | 1 000 | ||
Péonie | 300 | Susiane | 1 000 | ||
Thrace | 500 | Kadousies | 1 000 | ||
Archers mercenaires d'Asie | 300 | Sacessina | 1 000 | ||
Mercenaires grecs | 400 | Médie | 1 000 | ||
Albanie | 1 000 | ||||
Hycarnie | 1 000 | ||||
Tapyres | 1 000 | ||||
Dahes | 1 000 | ||||
Arachosie | 1 000 | ||||
Massagètes | 1 000 | ||||
Bactriane Cav Lourde | 6 000 | ||||
Bactriane Cav Légère | 1 000 | ||||
Cappadoce | 1 000 | ||||
Arménie | 2 000 | ||||
Syrie | 1 000 | ||||
Parthie | 2 000 | ||||
Mésopotamie | 1 000 | ||||
Scythie | 4 000 | ||||
Char à faux | 200 | ||||
Eléphants | 15 | ||||
Total de la cavalerie | 7 050 | Total de la cavalerie | 35 215 | ||
Total | 46 500 | Total | 91 215 |
- La bataille de
l'Hydaspes - 326:
Lorsque Alexandre arrive au fleuve Hydaspes, c’est pour trouver Porus bloquant le gué. Après plusieurs feintes, il décide de traverser derrière l’ile d’Admana. Il fait mouvement de nuit, pendant un orage, postant au gué Cratère, revêtu de l'armure d'Alexandre, à la tête d’une force mixte de 2 000 cavaliers et 9 000 fantassins, laissant également derrière lui, en route, Méléagre avec 1 000 cavaliers et 16 000 fantassins. Alexandre s’embarque avec le reste de ses effectifs, met accidentellement le pied sur une autre île, finît par vaincre les eaux gonflées et par toucher la rive, tandis que la phalange rallie en canots. La cavalerie protégée par un écran d’archers montés, commence sa progression et Porus donne mission à son fils de l’intercepter. Alexandre comprend que Porus lui-même ne suit pas cette manœuvre et sa cavalerie écrase les Indiens dont les chars sont pris dans la boue. Le fils de Porus est tué sur le lieu de la rencontre. Porus dispose son armée pour affronter Alexandre dont la cavalerie manœuvre devant l’infanterie, lui donnant le temps de se mettre en ordre de bataille. L’infanterie de Porus s’abrite derrière un rideau d’éléphants. La cavalerie d’Alexandre fait mouvement vers la droite tandis que Coenus effectue un mouvement circulaire vers la gauche. Lorsque les corps montés macédoniens frappent la gauche indienne, Porus appuie ses hommes en déplaçant la cavalerie de son aile droite, Coenus se met à la poursuite des Indiens, Alexandre les charge et ils cherchent à s’abriter derrière les éléphants. Des troupes légères grecques les harcèlent et lorsque les restes de la cavalerie indienne veulent pivoter pour s’en prendre à ces troupes légères, Alexandre les repousse. Rassemblée, la cavalerie d’Alexandre attaque l’infanterie ennemie, alors que la phalange vient au combat. Les éléphants s’emballent, piétinent les derniers cavaliers indiens, bientôt encerclés par le contingent de Cratère. Porus est battu et ses pertes sont catastrophiques.
Effectifs
Macédoniens | Indiens | |||||
Infanterie | Infanterie | |||||
Phalange | 14 000 | |||||
Hypaspistes | 3 000 | |||||
Mercenaires grecs | 9 000 | |||||
Infanterie légère | 6 500 | |||||
Total de l'infanterie | 32 500 | Total de l'infanterie | 30 000 | |||
Pertes | Pertes | |||||
700 |
9 000 |
|||||
Cavalerie | Cavalerie | |||||
Compagnons | 2 100 | Cavaliers | 4 000 | |||
Bactriane | 500 | Char à faux | 300 | |||
Sogdiane | 500 | Eléphants | 80/100 | |||
Dahes (Archer à cheval) | 1 000 | |||||
Mercenaires | 1 000 | |||||
Arachosie | 500 | |||||
Paraponisade | 500 | |||||
Alliés indiens | 700 | |||||
Total
de la cavalerie |
|
Total
de la cavalerie |
|
4 400 |
||
Pertes |
280 |
Pertes | 3 000 | |||
Total | 39 800 | Total | 34 400 |
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